Vendredi 3 février – Invitation du collectif Panthère Première
18h30 @ Silure
Pour son huitième numéro, paru l’automne passé, la revue fait les comptes. Il s’agit pour une fois de parler cash, sujet tabou chez les riches comme chez les pauvres. À travers son dossier « Le Flouze complet, Parlons cash ! », la revue parcourt pléthore de sujets thunes, de portée globale comme plus personnelle. On y cause tant du phénomène d’individualisation et de financiarisation de la sécu sociale française depuis les années 1980, que de la dèche des mères célibataires qui galèrent à boucler les fins de mois, ou encore des alternatives de solidarités matérielles, collectives et autonomes, de gérer le blé, en prenant exemple sur des initiatives de mutuelle ou d’acquisition d’un bien immobilier hors de la propriété privée.
Le lendemain, une deuxième soirée aura lieu à Lausanne à 18h30 à la librairie Les Médusales (ch. de Renens 51).
Jeudi 16 février – Une soirée autour du génocide des tsiganes, pendant la seconde guerre mondiale avec Claire Auzias
18h Soupe, 19h Présentation @Silure
Mesemrom, l’association de défense et de soutien aux Roms de passage à Genève et le Silure se réunissent pour présenter un cycle de soirées afin de mieux connaître les Roms.
La première soirée accueillera Claire Auzias, historienne, à l’occasion de la réédition à l’Esprit Frappeur de son livre SAMUDARIPEN.
Une occasion de partager les connaissances actuelles sur ce génocide de moins en moins oublié, mais toujours aussi méconnu. L’anti-tsiganisme eugéniste du IIIe Reich trouva des émules dans tous les pays d’Europe. Parce qu’ils étaient considérés comme des « asociaux », de 250 000 à 500 000 Tsiganes, sur les 700 000 qui vivaient en Europe, ont été exterminés pendant la seconde guerre mondiale par les nazis et leurs alliés, à l’exception de la Bulgarie. L’imprécision de ces statistiques est due à la fois à la pénurie de documents les concernant et à leur propre tradition : « Le peuple tsigane n’est pas un peuple du souvenir, mais de l’oubli ». Génocide oublié auquel participa la France de Vichy en les plaçant, dès octobre 1940, dans des camps d’internement, placement facilité par la loi de 1912 ordonnant leur fichage comme « nomades ».
Dimanche 19 février – présentation de la manif contre les mégabassines dans le poitou-charentes
16h @ Bâtiment des Saules (au dessus du Silure)
Dans le cadre des Soulèvements de la Terre, le collectif Bassines Non Merci continue sa lutte contre la construction des mégabassines de l’agro-industrie en Poitou-Charentes (France). La mobilisation sans précédent de l’automne dernier à Sainte-Soline a déjà beaucoup fait parler d’elle en France, que ça soit dans les médias ou les milieux militants. Le mouvement local contre ces méga-projets industriels a bien l’intention d’enfoncer le clou et de taper fort une nouvelle fois, et appelle toute la France (et au-delà) à se mobiliser pour une manifestation internationale pour la défense de l’eau le 25 mars prochain. Des membres du collectif Bassines Non Merci seront présent.e.x.s à Genève le 19 février prochain dans le cadre de leur info-tour européen qui vise à mobiliser largement pour la contre-attaque qui se prépare. Ce sera l’occasion de nous présenter plus précisément leur lutte et l’organisation de la mobilisation du printemps prochain. Venez nombreu.se.x.s et réservez la date du 25 mars 2023 !
Ici l’appel à manifester du collectif :
https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/01/12/25-mars-pas-une-bassine-de-plus-mobilisation-internationale-pour-la-defense-de-leau/
Mardi 28 février – Projection de à travers de Matylda Florez
18h30 @ Buvette en mixité choisir sans hommes cis-genre
À travers dresse les portraits sensibles de Joan, Cindy, Solange, Noa et Zoran. Au cœur de cette narration, la question de l’auto-défense féministe est abordée comme une façon d’être au monde face aux situations d’agressions quotidiennes. Le film accorde une place centrale aux corps, à la résistance, aux récits intimes et à la transmission d’expériences. Il constitue à la fois un objet de recherche anthropologique et contient une dimension préventive face aux violences de genre.